Contrôle technique : la FFMC continue la lutte !

La FFMC va encore renforcer son combat contre l’absurdité d’un contrôle « visuel » des deux-roues motorisés qui consiste à faire regarder sa moto sous prétexte de sécurité, d’environnement ou de bruit. Ces trois problématiques bien réelles méritent qu’on y consacre des mesures autrement plus efficaces qu’un contrôle visuel ne résoudra en rien !

Seules des mesures concrètes, comme les alternatives prévues par la directive européenne 2014/45UE seront à même d’améliorer la sécurité et les performances environnementales des véhicules.

Au passage, il est important de souligner que parmi tous les pays européens qui ont mis en place un CT2RM, aucun d’eux ne peut se targuer d’avoir amélioré la sécurité par un CT : on constate même dans la moitié de ces pays une augmentation de l’accidentalité. Concernant le bruit excessif, l’Allemagne en est à fermer des routes aux motos en raison de nuisances sonores, alors même qu’un CT2RM y est obligatoire depuis plus de 20 ans !

La forte mobilisation des motards le 25 novembre montre clairement que l’ensemble des conducteurs de 2RM s’oppose au CT. D’autres actions sont prévues.

Motophobie

La motophobie ambiante, orchestrée par des associations pseudo écologistes, montre à quel point l’idéologie à pris le pas sur la raison. Les visées fascisantes de ces groupes sont en lien avec la vague du wokisme et de la cancel culture. Leur but n’est pas la défense de la planète. Ils souhaitent l’aliénation de ceux qui luttent pour garantir la liberté, le plaisir de rouler, dans le respect des autres usagers.

Tous mobilisés

Outre les recours juridiques, la campagne #balance ton centre va d’être lancée. Elle vise à répertorier les centres de contrôle technique qui souhaitent mettre en place le CT2RM. Avec cette future liste, la FFMC invite les motards, également automobilistes, à ne pas emmener leurs voitures dans ces centres. On vous tiendra très vite au courant de la suite de l’opération !

Les élus seront aussi sollicités pour continuer à porter la voix des motards devant l’Assemblée Nationale et inciter le gouvernement à mettre en place les mesures alternatives prévues par l’UE en lieu et place du CT. Au passage, nous leur rappelons que les motards possèdent une carte d’électeur et que nous saurons nous souvenir de leur position lors des prochaines échéances électorales.

Pour finir, la désobéissance civile peut être envisagée. En 1980 , les motards ont totalement boycotté la mise en place de la vignette pour les 2RM (à l’époque, seules les autos y étaient assujetties) ; cet épisode a été un des éléments de la création de la FFMC. Le bras de fer, malgré les contrôles répétés des forces de l’ordre et les amendes, a mené à l’abandon de la mesure et … à la défaite de Giscard aux présidentielles.

Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu (Bertolt Brecht). La FFMC n’a jamais cessé de lutter depuis sa création, et elle continuera à combattre les lois absurdes, les règlements inutiles, les idéologies fascisantes et liberticides par tous les moyens.

Compte Rendu

RÉUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION FFMC64 DU 15/06/2023

Membres du conseil d’administration présents : Michel AMERIGO, Christophe BOULAIS, Christophe RAVAILLAULT, Jean VENANT, Bernard HANRIOT, Bob BAGHDAD, Jean-Luc LACOUR.Absents excusés : Muriel BESNARD, Franck BELLEVIER, Michel DANGLADE, Régis FLORET.Adhérents présents : Dominique LOUBIERE, Isabelle BARATAUD.Président de la séance : Christophe BOULAISRapporteur de séance : Jean-Luc LACOUR

Réorganisation du conseil d’administration

L’élection récente de Christophe Boulais au bureau national le contraint, conformément à nos statuts, à présenter sa démission de coordinateur de l’antenne FFMC 64.Il est donc procédé à la réorganisation partielle du CA de la FFMC 64 en attendant la prochaine Assemblée Générale Ordinaire :

  • Bernard HANRIOT et Michel AMERIGO assureront l’intérim en qualité de co-coordinateurs.Jean Luc LACOUR assurera la fonction de secrétaire, assisté d’Isabelle BARATAUD (mandatée par le C.A.)Les autres fonctions sont inchangées

Point adhésions

A ce jour, pour l’année 2023 nous comptons déjà 118 adhésions et 40 membres de droit (nouveaux sociétaires de la Mutuelle Des Motards).L’an dernier 2022, à cette même date nous comptions 105 adhésions. L’année 2022 s’étant clôturée à 115 adhésions et 38 membres de droit (nouveaux sociétaires de la Mutuelle Des Motards).

Retour Assises nationales FFMC

A la suite des assises, le Bureau National se trouve au complet avec 9 membres (Céline AUBRUN, José AZENAR, Jacques BARAC, Christophe BOULAIS, Alexis BROZEK, James JETTE, Gwen-Aël LAMOUREUX, Léo POURTOY, Thibaut SCHMITT). Gwen-Aël LAMOUREUX devient coordinateur national, Céline AUBRUN et Jacques BARAC coordinateurs adjoints. Une communication sera bientôt faite par le BN concernant la répartition des dossiers et les mandataires

Pour rappel, les membres du Bureau National sont des bénévoles, élus par les militants présents lors des Assises Nationales.Le rôle du BN est multiple :

• Impulser l’action autour d’axes politiques déterminés lors des grands rendez-vous nationaux

• Contribuer au développement des synergies internes au Mouvement• Préparer et animer les rendez-vous nationaux et régionaux

• Encadrer l’activité du Secrétariat National, en assumant son rôle collectif d’employeur (Il y a 4 salariés formant le Secrétariat National : Didier RENOUX, délégué général ; Aurélie RONFORT, secrétaire nationale ; Éric THIOLLIER, community Manager ; Vanessa LEBRUN, trésorière nationale).

• Être garant des statuts, des valeurs du Mouvement, et de la pérennité de l’action nationale de la FFMC

Éducation Routière de la Jeunesse

Aujourd’hui, conformément FFMC 64 facture aux établissement seulement 50€ par intervenant pour participation aux frais de déplacement. Il a été décidé historiquement que les intervenants feraient un abandon de frais au bénéfice de l’antenne.Il est cependant possible aussi d’obtenir un financement dans le cadre du PDASR auprès de la préfecture. Cela permettra d’investir dans de nouveaux matériels. L’établissement du dossier est relativement compliqué lors d’une première demande. En revanche, toutes les antennes qui utilisent déjà ce mode de fonctionnement, sont unanimes. Jean Luc LACOUR s’est proposé d’appeler Jacques BARAC, qui est un spécialiste en la matière. Il lui demandera tous les renseignements nécessaires.En sa qualité de référent ERJ, Bernard HANRIOT nous informe qu’en raison des difficultés financières rencontrées par le lycée Francis JAMMES d’Orthez, pour une intervention dans leur établissement nous ne facturerons que pour 4 participants maximum, soit 200 €.

Festival Metzeller

Il se tiendra les 8 et 9 juillet, sur le circuit de Pau-Arnos. Nous y aurons un stand (Dominique LOUBIERE et Jean-Luc LACOUR ont prévu d’intervenir dès le vendredi soir pour installer le matériel et y participeront tout le week-end)

Pyrénées Moto Classic

Prévue les 26 et 27 août sur le circuit de Pau-Arnos. Dominique LOUBIERE continue la gestion du dossier et informera le CA de son avancée.

Circulation Inter Files

Bob BAGDAD fait part d’une demande de remontées d’expérience. Il informe le CA que lors de la formation au permis de conduire automobile, il est enseigné aux candidats, à faire un écart sur la droite, dans la mesure du possible, pour faciliter le dépassement des 2 roues motorisées.

ZFE

Dominique LOUBIERE, en charge du dossier des ZFE, du plan de mobilité et des réseaux de voirie, continue à suivre ce dossier. Il reste en contact avec Lionel CHAUTRU, dans le but de faciliter le contact entre la FFMC 64, la CAPB (Communauté d’Agglomération du Pays Basque) et le CDPB (Conseil de Développement du Pays Basque)

Communication / mails / réseaux sociaux

Nous disposons de différents moyens de communication pour faciliter les échanges au sein du CA et avec les militants :

  • Sur WhatsApp : un groupe dédié au CA (et adhérents mandatés), un autre dédié aux intervenants ERJSur OVH nous disposons de différentes boîtes mail avec des utilisation exclusives pour éviter les mélanges dans les courriers. Ces boîtes sont sécurisées.
  • OVH nous permet aussi de créer des mailing-lists dédiées (CA, ERJ, adhérents, médias). Elles permettent des envois ciblés et sécurisés. Ces listes sont verrouillées, modérées et mises à jour régulièrement. Il faut donc bannir les listes perso qui ne présentent pas le même degré de protection ni d’évolution et utiliser exclusivement les listes de diffusion qui ont été créées à cet effet.
  • Nous disposons d’une page Facebook (FFMC 64) et depuis peu d’un compte Instagram ffmc_64.

Isabelle BARATAUD est désignée par le CA, pour gérer les pages Facebook et Instagram, ainsi que les boîtes mail OVH.Une note spécifique sera prochainement envoyée pour expliquer l’articulation de nos moyens de diffusion ainsi que le nouvel organigramme du CA

Conseil de Région Sud-Ouest

Le prochain CdR aura lieu les 28 et 29 octobre prochain. Bernard HANRIOT a obtenu un devis. Le coût individuel pour les repas de samedi 12h00 samedi soir et dimanche 12h00 ainsi que le petit déjeuner et la nuit du samedi au dimanche, est fixé à 70€. L’hébergement se fait dans des chambres doubles et des petits dortoirs jusqu’à 10 places.Il est prévu de préparer une visite pour le musée du jambon. Les gîtes municipaux d’Arzac nous prêteront la sonorisation ainsi qu’un enregistreur. Nous ferons appel aux adhérents disponibles pour aider à la mise en place, à l’accueil des participants des autres antennes et au bon déroulement du CdR.

Journée des familles Orthez

Étaient notamment présents Bernard HANRIOT, Bixente MUGORDOY, Isabelle BARATAUD Alain BORDENAVE et Jean-Claude JOUATEL. 6 motos et un side-car on permis d’effectuer 25 baptêmes. Beaucoup d’enfants ont pu profiter du simulateur 2RM. Les retours entendus en fin de journée sont tous extrêmement positifs.

Contrôle technique

Il est nécessaire de prévoir très vite des actions et/ou manifestations pour continuer à marquer notre opposition au contrôle technique 2RM. Elles aurons aussi pour effet de remotiver les militants.Le tour de France peut être un excellent vecteur pour communiquer. C’est l’évènement sportif le plus suivi et le plus apprécié, donc le plus médiatisé. Évidemment il ne s’agit pas de bloquer, ni de gêner les coureurs, le public ou la caravane, ni de faire intrusion sur la voie publique, ce serait contre productif. Nous pourrions marquer notre présence à quelques centaines de mètres de l’arrivée, sur un col ou un autre point remarquable de l’étape pour profiter de la présence des médias. La communication peut se faire par exemple avec des banderoles, ou une équipe revêtue de t-shirts permettant de noter le message (en bord de route ou dans un champ à proximité ou sur un bâtiment remarquable). Le but est d’obtenir de la visibilité dans les médias.

Infraction à géométrie variable

Voici la curieuse péripétie que nous livre le père d’un jeune motard : son fils M. âgé de 16 ans présente un profil de conducteur responsable, équipement moto complet et récent, permis de conduire et assurance sur lui, aucune autre contravention dans sa jeune carrière de motard. M. dispose d’un véhicule récent (Sherco E50S acheté neuf en mars 2021), entretenu exclusivement par un concessionnaire de Bayonne qui lui a vendu le véhicule.

Le 14 septembre 2022, M. a été contrôlé sur la D936 au sommet de la côte de Mouguerre, par la gendarmerie de Bayonne dans le cadre d’une opération de contrôle des 2 roues sur Bayonne et sa périphérie. .

Le gendarme remarque son échappement neuf, récemment changé, et considère qu’il n’est pas aux normes. Il décide donc de le verbaliser et d’ordonner l’immobilisation du véhicule avec le motif suivant : « 22652 : circulation d’un véhicule à moteur dont le dispositif d’échappement a été modifié ».

PV initial qui mentionne : « 22652 : circulation d’un véhicule à moteur dont le dispositif d’échappement a été modifié

La carte grise a été conservée par l’agent verbalisateur, qui a autorisé M. à rentrer chez lui, en lui précisant qu’il ne pourrait plus l’utiliser tant que le véhicule ne serait pas présenté à la gendarmerie de Bayonne avec la ligne d’origine.

Or, la ligne d’échappement d’origine a été remplacée le 29 juillet 2022 par une ligne homologuée pour le modèle, suite à une problématique de fiabilité de la ligne d’origine. La modification a été réalisée dans les règles par le concessionnaire comme l’attestent la facture et le certificat d’homologation remis par le concessionnaire (voir ci-dessous)

Le père de M. a appelé la gendarmerie le lendemain pour connaître les démarches à effectuer afin de pouvoir récupérer la carte grise du véhicule. Il en a profité pour expliquer son étonnement face au motif de la contravention (motif « 22652 : circulation d’un véhicule à moteur dont le dispositif d’échappement a été modifié ») et qu’il se proposait leur présenter la facture du professionnel ainsi que le certificat d’homologation de la ligne d’échappement.

Il s’est donc présenté le vendredi 16 septembre après-midi à la gendarmerie de Bayonne. Dès son arrivée, le gendarme verbalisateur lui précise que la contravention de M. a été requalifiée par son supérieur (non présent sur place le 14 septembre) au motif de : « 6126 émission de bruits gênants par véhicule à moteur ».

Le PV modifié après coup par un agent non présent pendant le contrôle

Il a donc fallu retourner chez le concessionnaire pour repositionner la ligne d’origine (défaillante) pour pouvoir récupérer la carte grise. Aucun contrôle du bruit au sonomètre n’a été effectué, ni une constatation à l’oreille de la part des gendarmes (le PV du 14/09/2022 n’en fait aucune mention).

Il a pu récupérer la carte grise après avoir présenté le véhicule muni de sa ligne d’origine. Mais ne trouvant pas de sens à la requalification de l’infraction, il décide de contester l’avis de contravention.

Le retour du tribunal de police (10 octobre 2022) lui signifie ne pas pouvoir accéder à sa requête, l’infraction étant caractérisée et le procès-verbal considéré régulier en la forme !

Malgré le changement à postériori de l’infraction par un agent n’ayant pas fait la moindre constatation, le ministère public refuse d’entendre la requête et considère qu’il n’y a pas d’irrégularité !

Cependant, le papa de M. décide de maintenir la contestation et s’en remet au tribunal de Bayonne. L’audience aura lieu le 1 er mars 2023 à 14 h (il a tout de même reçu la visite de 2 huissiers pour lui remettre en main propre la citation à comparaître devant le tribunal judiciaire ainsi que la citation à civilement responsable devant le tribunal judiciaire).

Depuis le contrôle du 14 septembre, le véhicule est toujours équipé de la ligne d’origine défaillante, mais reste stocké dans le garage (dans l’attente du jugement du 1er mars) car sa fiabilité est médiocre, et son père ne souhaite pas laisser M. rouler dans ces conditions.

La FFMC veut bien comprendre que des contrôles soient effectués pour lutter contre le bruit volontairement excessif (ce problème fait aussi partie de nos préoccupations). Mais dans le cas présent il est tout même surprenant de voir requalifier une infraction après coup, par une personne non présente sur les lieux, et nous ne pouvons empêcher le lecteur de voir que cette requalification intervient juste après que la preuve soit apportée que la ligne incriminée était bien homologuée et montée par la concession, amenant de fait une contestation légitime du premier PV…

Nous allons suivre ce dossier de près et attendre la comparution du 1er mars.

Informations FFMC 64

Le 1er février à eu lieu la présentation du DGO (Document Général d’Orientation) sécurité routière à la préfecture de Pau. Il s’agissait d’examiner les statistiques des années précédentes et déterminer les actions pour les cinq années à venir.

Face aux chiffres, comme d’habitude, les pouvoirs publics pensent que la répression est la solution…

Les représentants de la FFMC 64 ont mis en avant le continuum éducatif, la prévention et la sensibilisation, qui de notre point vue ont déjà montré leur efficacité.

Nous avons rappelé à nos interlocuteurs les problèmes posés par les aménagements et infrastructures : L’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière) indique dans son bilan 2021 (pages 144 et 145) que les accidents impliquant un 2RM sont les plus sensibles aux facteurs Infrastructure. Ils sont très affectés par les défauts de visibilité (16 %), ils se démarquent aussi par des problématiques relatives à des défauts de lisibilité de la route (13 %) notamment en courbe (7 %), et d’adéquation de l’infrastructure aux contraintes dynamiques (11 %).

Dès la fin de la réunion, devant l’évidence des statistiques, les représentants du département et des gestionnaires de voirie ont souhaité nous rencontrer pour travailler ensemble à la mise en place de solutions. L’avenir nous dira la réalité de leur engagement, mais nous ne manquerons pas de leur rappeler notre volonté de les voir prendre en compte les usagers les plus vulnérables dans les aménagements routiers.

Contrôle technique

Nous avions envoyé, au mois de décembre, une série de mails et courrier aux députés et sénateurs du 64. Seuls deux ont répondu favorablement : messieurs David HABIB et Max BRISSON.

Les autres, Jean-Paul MATTEÏ, Frédérique ESPAGNAC, Josy POUEYTO, Denise SAINT-PE, Inaki ECHANIZ, Florence LASSERRE, Vincent BRU, n’ont pas donné suite. Inutile de compter sur eux, le sort des motards leur importe bien moins que leur carrière politique et les avantages dont ils bénéficient à nos frais.

Cependant, dans toute la France, les antennes de la FFMC ont fait de même et le gouvernement a été interpellé plusieurs fois à ce sujet, comme le montre l’intervention de la sénatrice Lot-et-Garonnaise Christine BONFANTI-DOSSAT sénatrice du 47 

 https://videos.senat.fr/streaming/encoder1/source_3261130_2805000_3027000.mp4

Ce dossier est loin d’être clos, et la FFMC continue le combat. Des manifestations seront prochainement prévues pour rappeler notre ferme opposition au CT.

Prochains rendez-vous

Vendredi 17 février à 19h00, aura lieu la prochaine réunion mensuelle du bureau, à laquelle vous pouvez bien sûr assister (Assurance Mutuelle Des Motards, 8 Rue Aristide Briand, 64100 Bayonne).

Samedi 18 février à partir de 14h00, un point rencontre est organisé chez DUST GARAGE (12 rue Chapelet – 64200 Biarritz) par la FBF. Nous serons aussi présents pour échanger le verre de l’amitié et discuter moto.

Les 4 et 5 mars, la concession Kawasaki d’Orthez (AMO – 558 Rue Léon Blum – 64300 Orthez) organise deux journées portes ouvertes. Ce sera l’occasion de rencontrer une équipe plus que sympathique et de soutenir un partenaire de la FFMC.

Adhérer : 42 € par an pour sauvegarder votre liberté !

Adhérer à la FFMC, c’est lui donner les moyens d’agir, se regrouper pour faire vivre la solidarité sans discrimination, et travailler ensemble pour que la responsabilisation et la tolérance prennent le pas sur l’arbitraire et la répression. 

Pour ceux qui ne l’on pas encore fait, vous pouvez adhérer en toute sécurité via la page adhésion en ligne : https://www.ffmc64.fr/adherer/

Des élus PS et LREM de Bayonne veulent rendre le stationnement payant pour les 2RM

Le 14 octobre Sud-Ouest a publié un article intitulé : « Stationnement à Bayonne : jusqu’où aller pour faire la chasse aux voitures et aux scooters ? »

Dans cet article nous avons relevé deux déclarations inquiétantes.

La première de Jean ETCHETO (PS) qui dénonce « une forme de mansuétude coupable à l’égard des deux-roues motorisés », ajoutant que « De grandes villes comme Paris les font payer. Ils polluent plus, engendrent des nuisances sonores »

De son côté Loïc CORREGE (LREM) laisse à penser que la majorité en place à la mairie n’exclut pas de rendre payant le stationnement pour les 2RM.

La réaction de la FFMC

Nous avons fait parvenir un courrier au maire de Bayonne, Jean-René ETCHEGARAY pour lui exposer notre point de vue et rappeler quelques éléments essentiels.

Nous considérons que les allégations de monsieur ETCHETO visant à stigmatiser une catégorie d’usagers de la route sont inadmissibles de la part d’un élu, et dévoile l’ignorance de son auteur sur le 2RM.

L’étude de l’ANSES de 2019 démontre que l’utilisation du 2RM en remplacement des voitures, permet d’améliorer la qualité de l’air. Selon l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière le 2RM représente 8% du trafic routier, mais moins de 1% du total des émissions de gaz à effet de serre selon le rapport « Chiffres clefs du climat 2022 » du Ministère de la Transition Ecologique (page 49).

Monsieur ETCHETO méconnait en outre les améliorations apportées ces dernières années par les constructeurs en matière de bruit et de pollution. D’ailleurs, ces arguments, entre autres, ont été mis en avant par le gouvernement pour justifier devant l’Union Européenne de ne pas imposer de contrôle technique pour les 2RM en France.

Concernant les nuisances sonores, Les chiffres des opérations de police effectuées sur Bayonne et les communes environnantes depuis le mois de mai montrent que moins de 5% des 2RM contrôlés étaient trop bruyants. Et nous savons qu’une minorité de conducteurs ont des comportements inciviques, que nous dénonçons. Mais cela ne peut en aucun cas être un prétexte pour jeter le discrédit, au nom de la motophobie ambiante ou pour flatter une partie de l’électorat en vue des prochaines échéances, sur les 95% restant qui respectent les usages et les autres usagers.

Le Stationnement payant pour les 2RM est une mesure antisociale

Le stationnement payant des 2RM, évoqué par les deux élus, est une mesure antisociale et injuste envers les usagers qui privilégient ce mode de déplacement pour ne pas utiliser de voiture (voire qui n’en n’ont pas), ou qui ne peuvent utiliser les transports en commun faute d’offre adaptée ou à cause de l’éloignement. Ces utilisateurs sont souvent les plus fragiles dans notre société : salariés dans le secteur des services (aide à domicile, nettoyage, restauration, sécurité, etc.), demandeurs d’emploi, intérimaires, salariés en CDD ou à temps partiel.

La prévention vaut mieux que la stigmatisation

Nous avons rappelé que la FFMC participe à la commission sécurité routière du Conseil Local Sécurité Prévention Délinquance de Bayonne, en privilégiant un dialogue serein avec tous les participants pour promouvoir le partage de l’espace en ville avec tous les usagers, dans un respect mutuel, pour trouver des solutions pérennes face aux problèmes rencontrés.

Au sein de cette commission nous avons fait des propositions concrètes pour mettre en place des actions afin de lutter contre le bruit volontairement excessif de certains usagers en mettant en avant la prévention, l’information et l’éducation. Ces propositions ont été reçues favorablement par les membres de la commission.

Nous avons aussi souligné l’utilité du programme Education Routière de la Jeunesse (ERJ) destiné aux jeunes scolarisés et apprentis, par des interventions en milieu scolaire, avec l’agrément du Ministère de l’Education Nationale. Un prochain rendez-vous, devant être organisé par la mairie, est d’ailleurs espéré avec les chefs d’établissements de Bayonne pour leur présenter ce programme.

Le dialogue ou la colère des motards

La FFMC demande donc au maire un RDV, avec les élus et techniciens concernés par les mobilités et le stationnement pour faire entendre la voix des conducteurs de 2RM. Nous refusons toute forme de discrimination à leur égard et nous n’accepteront en aucun cas des mesures antisociales ou à visée électoraliste.

Sans ce dialogue, et si la mairie ne nous donne pas de garanties sérieuses pour garder le stationnement gratuit pour les 2RM, la colère des motards s’exprimera dans la rue.

Aménagements dangereux : la mairie d’Idron améliore la sécurité

Le 22 juillet 2022, la FFMC 64 a adressé un courrier à monsieur Guy GALOUYE, responsable des Services Techniques de la mairie d’IDRON pour lui faire part de notre préoccupation concernant l’enrochement décoratif sur le rond point situé à l’intersection de l’allée Henri de Navarre et de l’avenue du Béarn.

En cas de choc, même à très basse vitesse, contre un tel obstacle, les conducteurs de deux-roues motorisés sont particulièrement exposés au risque d’être très gravement blessés ou tués ; les ronds-points présentant souvent un risque avéré à cause la perte de carburant ou de divers fluides de certains véhicules.

Nous nous sommes donc rapprochés du gestionnaire des infrastructures pour lui signaler le problème, en précisant que Le Centre d’Etudes et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA) a publié un guide intitulé « Recommandations pour la prise en compte des deux-roues motorisés (2RM) ». Cet ouvrage conseille les élus et techniciens des collectivités territoriales pour mieux prendre en compte les spécificités de circulation des usagers en 2RM. Il préconise notamment de favoriser le remplacement de ce type d’enrochement agressif par des plantations basses, qui permettent d’amortir les chocs.

Aujourd’hui, les rochers ont laissé la place à de la végétation. La FFMC 64 remercie la mairie d’Idron pour avoir agit rapidement en suivant les préconisations du CEREMA.

Le bruit volontairement excessif : ça fâche !

Vous l’avez peut-être remarqué, ou même vécu : les contrôles spécifiques sur les deux-roues motorisés se multiplient sur La côte Basque. Il faut admettre que le bruit excessif de certains usagers de deux-roues motorisés, motos comme scooters, cristallise bien des mécontentements.

Résultat : 5% des 2RM contrôlés (motos et scooters) ont été verbalisés à cause d’un échappement trop bruyant. 5% c’est peu…Mais c’est suffisant pour jeter le discrédit sur les 95% restants.

Depuis 40 ans que la FFMC existe, le respect de l’autre est central dans son projet. Ce n’est pas qu’une déclaration de bonnes intentions dans ses statuts, c’est un projet associatif, une philosophie, que chaque personne responsable se doit de respecter.

Mais comment exiger d’être respectés si on ne respecte pas l’autre ?

Trop de motards prennent des libertés avec leur machine, et ce dès la sortie de la concession. Certains n’auront jamais roulé avec une moto munie de son échappement d’origine, et certains n’hésitent pas à ôter sciemment le dB killer, indispensable pour limiter le bruit et respecter à la fois l’homologation et les autres ! Ce manque de considération pour autrui de la part d’une partie de la population motarde, c’est le monde motard qui se tire une balle dans le pied.

On peut distinguer plusieurs catégories chez les adeptes du bruit :

Le kéké

Alias le frimeur, le Jacky, ou le Cacou en fonction de sa localisation. Cas quasi désespéré, en tous cas très difficile à convertir, parce qu’il VEUT montrer qu’il existe par ce bruit excessif…Besoin de reconnaissance, ou de combler un manque ? Sans doute frustré par on ne sait quoi, il a décidé de se faire plaisir en dérangeant tout le monde. Oui, le kéké est sans gêne et très égoïste. Irrécupérable.

L’esthète

Pour lui le son d’un silencieux doit « matcher » avec sa monture. Source de fascination, la mélodie de son silencieux fait l’objet d’une véritable quête acoustique pour obtenir le match parfait. Son but est d’améliorer le son (ce qui n’a rien de mal en soi), mais obtenir une mélodie parfaite n’autorise pas à devenir bruyant à l’excès.

L’inquiet

Il pense que le bruit va lui sauver la vie. Afin de se prémunir contre les risques, il adopte des échappements plus bruyants censés améliorer sa « détectabilité ». Mais, suivant les règles de la physique et de l’acoustique, les émissions sonores se propagent dans le sens de leur sortie. Ironiquement, les échappements du véhicule, silencieux de moto inclus, sont installés à l’arrière, comme tout le monde le sait. Donc jouer la carte du bruit pour être mieux perçu en imaginant que « le bruit sauve des vies » est une fausse bonne idée. Il y a sur nos motos un avertisseur sonore pour ça, qui plus est tourné vers l’avant de notre moto…Les lois de la physique et de l’acoustique sont intangibles.

Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) 44% des motocyclistes impliqués dans des accidents mortels ne sont pas responsables. Dans 63 % de ces cas, la motocyclette n’a tout simplement pas été détectée par d’autres véhicules. Mais la première chose que dit le tiers mis en cause, c’est : « je ne l’avais pas vu » et non « je ne l’avais pas entendu »

L’usager qui se sent « tranquillisé » par l’émission de ce bruit sensé prévenir les autres de sa présence prendra moins de précautions essentielles à la conduite. Tous les formateurs vous le diront, et ce dès la moto-école : la première règle à respecter, en particulier à moto, c’est l’anticipation ! Si on compte sur des pleins phares pour être vus et sur du bruit pour être entendus, c’est qu’on ne compte pas assez sur… nous-mêmes !

Les risques de sanction

Quoi qu’il en soit, les contrôles vont se multiplier et l’addition risque d’être lourde : 135 €, dans le cas d’une modification du pot d’échappement (11 € dans le cas du simple port d’un échappement ne répondant pas aux normes de l’homologation). La maréchaussée peut aussi immobiliser le véhicule, et dans les cas extrêmes sa destruction peut être ordonnée. Les forces de l’ordre ont aussi le pouvoir de sanctionner l’usage du rupteur même si l’échappement est homologué…

N’oublions pas aussi que le bruit volontairement excessif a été l’un des arguments pour tenter de nous imposer le contrôle technique.

CONTROLE TECHNIQUE : SUITE ET FIN

Il n’y aura pas de contrôle technique pour les 2RM.

Le décret n° 2021-1062 du 9 août 2021 relatif à la mise en place du contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur a été abrogé par le décret n° 2022-1044 du 25 juillet 2022.

La communauté motarde va donc pouvoir profiter pleinement des vacances, l’esprit serein.

Parallèlement, le 27 juillet, le Conseil d’Etat rendait publique une décision prise en séance du 30 juin 2022, dans laquelle il signifiait l’annulation du décret du 9 août 2021.

En réalité il s’agissait de la décision « sur le fond » (n° 457398 prise en séance du 30 juin 2022 et rendue publique le 27 juillet 2022) qui venait confirmer et argumenter la décision rendue le 17 mai 2022. Pas de bol, cela s’est produit au lendemain de la parution du décret du 25 juillet que nous attendions…

Mais cette communication du Conseil d’Etat n’avait aucun lien avec le décret d’abrogation paru le 26 juillet 2022.

En clair : le Conseil d’Etat a annulé un décret, qui a été abrogé…

https://www.motomag.com/Non-la-decision-du-Conseil-d-Etat-du-27-juillet-2022-n-impose-pas-le-controle-technique-moto.html

Agitation médiatique

Certaines associations ont cependant tenté de semer le trouble auprès du grand public suite au communiqué de presse du Conseil d’Etat…Et les médias ont embrayé sans savoir sur le fond et en faisant des titres racoleurs ; certains invitant les escrologistes de service pour faire monter la mayonnaise.

Comme souvent, ces médias sont dans la course à l’info et ne se sont pas donné la peine de faire les vérifications nécessaires avant de publier.

Cet emballement médiatique a semé la confusion mais les faits sont là : il n’y a aucune remise en cause du décret du 25 juillet 2022, le contrôle technique pour les 2RM est bien mort et enterré.

Réunion au Ministère des Transports

Au lendemain de la parution du décret, le Ministère des Transports a reçu les représentants de la FFMC et de la FFM pour confirmer aux associations que le gouvernement écartait la mise en place d’un contrôle technique et qu’il défendait avec les acteurs concernés les mesures alternatives pour atteindre les objectifs de sécurité, environnementaux et de réduction des nuisances poursuivis dans le cadre européen.

Le Ministre des Transport a ensuite déclaré sur France Bleu le 26 juillet : « J’ai voulu échanger sans délai avec les représentants des motards. Conformément aux engagements pris, le décret sur le contrôle technique est abrogé et je veux convaincre avec les acteurs concernés que d’autres modalités peuvent atteindre efficacement les objectifs de sécurité, environnementaux et de réduction des nuisances définies au niveau européen.

La règle européenne, selon la directive de 2014, n’impose pas un contrôle technique en toutes circonstances. Elle prévoit des obligations en matière de sécurité et ouvre la voie à des mesures alternatives poursuivant ces mêmes objectifs ».

Abrogation du contrôle technique moto ▶︎ Exclu Moto Magazine

Et maintenant ?

La directive européenne de 2014 n’impose pas un contrôle technique en toutes circonstances. Elle prévoit des obligations en matière de sécurité et ouvre la voie à des mesures alternatives poursuivant ces mêmes objectifs.

La France a donc présenté en ce sens à la Commission Européenne un ensemble de mesures. Celles-ci concernent en particulier la sécurité routière (réforme du permis de conduire, obligation du port d’équipement de sécurité, campagnes de sensibilisation, amélioration des infrastructures) et la lutte contre la pollution sonore et de l’air (renforcement des normes d’homologation, actions de sensibilisation…).

Plusieurs Etats de l’UE (Pays-Bas, Finlande, Irlande notamment) ont également privilégié des mesures alternatives et engagé une discussion sur cette base avec la Commission européenne.

Le ministre poursuivra à la rentrée ses échanges avec l’ensemble des associations concernées, la Commission européenne et nos partenaires européens.

Le gouvernement respecte donc son engagement vis-à-vis de la communauté motarde en abrogeant la mise en place d’un contrôle technique moto et respecte la directive européenne qui permet de déroger à un contrôle technique en mettant en place des mesures alternatives.

La FFMC et la FFM rencontreront de nouveau le Ministre des transports à la rentrée afin de poursuivre les travaux engagés.

Stationnement des 2RM à Pau : bientôt de nouvelles places gratuites

Mardi 5 juillet, 4 membres de la FFMC 64 étaient reçus par madame Sylvie TISON, Chef du Service Gestion des Voiries et Espaces publics de la ville de Pau.

Le but de cette réunion était de mettre au point les derniers détails concernant la création de places de stationnement dédiées aux deux-roues motorisés dans le centre-ville de Pau.

Durant près de trois heures, nous avons donc repris les plans avec notre interlocutrice pour examiner les emplacements retenus suite au travail de préparation effectué par les membres béarnais du bureau de la FFMC quelques semaines auparavant. Ces futures places de stationnement seront en partie équipées de dispositifs permettant l’attache des antivols, en fonction des possibilités techniques. La ville va aussi faire apparaître les stationnements qui seront créés sur différents supports, afin que les motards soient aiguillés au mieux.

La ville veillera aussi à une meilleure prise en compte du stationnement 2RM dans les parkings souterrains palois en demandant aux exploitants de prévoir des aires plus fonctionnelles pour faciliter leur utilisation, car, pour l’instant ces zones sont réalisées sans véritable réflexion, ni traçage.

les zones de stationnement 2RM sur Pau

A la suite d’un article paru dans Sud-Ouest nous avions quelques inquiétudes sur la possibilité de rendre payant le stationnement 2RM. Nous avons donc rappelé notre totale opposition à cela, d’autant les 2RM sont une solution pour désengorger la circulation et occupent moins d’espace. De plus dans un contexte économique tendu, rendre ce stationnement payant ne ferait qu’accroître la désaffection pour les commerces palois déjà mal en point à cause du plan de circulation actuel.

Nous avons aussi saisi l’occasion pour demander que la FFMC soit associée à l’étude de la mise en place de la future ZFE Paloise, rendue obligatoire par la Loi Orientation Mobilité de 2019 pour les agglos de plus de 150 000 habitants. Ces ZFE doivent en principe entrer en vigueur au plus tard le 31 décembre 2024, et elles sont déjà mises en place dans certaines villes. Mais plusieurs agglos, à savoir Reims, Nice, Grenoble et Saint-Etienne ont accepté, à la demande des antennes de la FFMC, d’exempter les 2RM des restrictions de circulation dans ces villes. Suivant ces exemples, La FFMC 64 a donc insisté pour que la mise en place de cette future ZFE n’ait pas d’impact pour les motos. A ce sujet la FFMC 64 est aussi intervenue auprès de M. Habib, député des Pyrénées Atlantiques.

D’autre part, nous avons rappelé la dangerosité des plots installés avenue du Maréchal Leclerc pour sécuriser la piste cyclable en proposant la mise en place d’autres dispositifs, tout en soulignant que si un motard venait à être victime d’un accident à cause de ces plots, la FFMC fera tout son possible pour l’aider au plan juridique.

Enfin, nous avons rappelé notre regret de ne pas être conviés aux réunions préfectorales mensuelles de Sécurité Routière à Pau. Malgré de nombreuses demandes et les signalements effectués concernant les infrastructures dangereuses, nous constatons souvent que la ville de Pau fait la sourde oreille, ou reste campée sur ses positions bien que des erreurs flagrantes soient mises en relief… alors que les relations sont bien meilleures sur la Côte Basque où la FFMC 64 participe aux commissions locales de sécurité routière. Le dialogue semble bien plus aisé et constructif avec les Basques qu’avec les Béarnais. Espérons que cela change.

La sécurité routière n’intéresse visiblement pas les collèges et lycées de Bayonne !

Mercredi 25 mai, deux membres de la FFMC 64 ont participé à la sous-commission sécurité routière de la CLSPD de Bayonne (Commission Locale Sécurité Prévention Délinquance). Cette commission regroupe différents intervenants (élus locaux, services techniques de la ville, police municipale, préfecture, associations d’usagers). 

Entre autres choses, le lourd tribut payé par les adolescents en 2RM a été abordé. Il faut savoir que les chiffres de l’accidentalité chez les jeunes sont catastrophiques quand on regarde les données de l’ODSR (Observatoire Départemental de la Sécurité Routière) sur le site de la Préfecture. Les représentant de la FFMC 64 ont donc parlé des interventions ERJ, et il a été immédiatement proposé par la commission de convier tous les chefs d’établissement à une prochaine réunion pour que nous puissions promouvoir les interventions et faciliter la prise de RDV.

Chose faite par la mairie de Bayonne, que nous remercions ici vivement pour sa réactivité, qui a envoyé un mail à l’ensemble des chefs d’établissements de la commune, pour les convier à une réunion d’information. 12 établissements tous secteurs confondus (public, privé, enseignement général ou professionnel) ont reçu cette invitation.

Mais au final, aucun des chefs d’établissements contactés n’a daigné répondre à cette invitation… Enfin, si, un seul, mais pour arguer du fait que le rectorat à Bordeaux ne connaissant pas la FFMC ni le programme ERJ, il ne voyait pas l’utilité de se déplacer. Il a donc fallu lui expliquer par mail que le programme ERJ bénéficie d’un agrément du Ministère de l’Education Nationale, et qu’en plus, en se donnant la peine de visiter le site de son ministère de Tutelle, il y trouverait bien la FFMC dans la liste des associations agréées au niveau national, comme le prouve la copie d’écran en fin d’article.

Voilà donc aujourd’hui où nous en sommes concernant la sécurité routière des jeunes sur Bayonne : La ville et la FFMC ont la volonté d’œuvrer pour trouver une solution pérenne à ce grave problème, mais les chefs d’établissements ne se sentent pas concernés.

Nous constatons une recrudescence de problèmes de comportement, de prise de risque, de conduites addictives, chez cette population vulnérable, mais les responsables concernés en premier lieu pour mettre en place des solutions éducatives font la fine bouche et regardent ailleurs.

Si votre ado est scolarisé à Marracq, Camus, Saint Amand, Notre Dame, Saint Bernard, Largenté, Saint Joseph, Le Guichot, Louis de Foix, Cassin, Paul Bert, Villa Pia, il semble bien que leur sécurité sur la route ou en ville n’a pas vraiment l’air d’intéresser ceux à qui vous les confiez au quotidien.