Le 1er février à eu lieu la présentation du DGO (Document Général d’Orientation) sécurité routière à la préfecture de Pau. Il s’agissait d’examiner les statistiques des années précédentes et déterminer les actions pour les cinq années à venir.
Face aux chiffres, comme d’habitude, les pouvoirs publics pensent que la répression est la solution…
Les représentants de la FFMC 64 ont mis en avant le continuum éducatif, la prévention et la sensibilisation, qui de notre point vue ont déjà montré leur efficacité.
Nous avons rappelé à nos interlocuteurs les problèmes posés par les aménagements et infrastructures : L’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière) indique dans son bilan 2021 (pages 144 et 145) que les accidents impliquant un 2RM sont les plus sensibles aux facteurs Infrastructure. Ils sont très affectés par les défauts de visibilité (16 %), ils se démarquent aussi par des problématiques relatives à des défauts de lisibilité de la route (13 %) notamment en courbe (7 %), et d’adéquation de l’infrastructure aux contraintes dynamiques (11 %).
Dès la fin de la réunion, devant l’évidence des statistiques, les représentants du département et des gestionnaires de voirie ont souhaité nous rencontrer pour travailler ensemble à la mise en place de solutions. L’avenir nous dira la réalité de leur engagement, mais nous ne manquerons pas de leur rappeler notre volonté de les voir prendre en compte les usagers les plus vulnérables dans les aménagements routiers.
Contrôle technique
Nous avions envoyé, au mois de décembre, une série de mails et courrier aux députés et sénateurs du 64. Seuls deux ont répondu favorablement : messieurs David HABIB et Max BRISSON.
Les autres, Jean-Paul MATTEÏ, Frédérique ESPAGNAC, Josy POUEYTO, Denise SAINT-PE, Inaki ECHANIZ, Florence LASSERRE, Vincent BRU, n’ont pas donné suite. Inutile de compter sur eux, le sort des motards leur importe bien moins que leur carrière politique et les avantages dont ils bénéficient à nos frais.
Cependant, dans toute la France, les antennes de la FFMC ont fait de même et le gouvernement a été interpellé plusieurs fois à ce sujet, comme le montre l’intervention de la sénatrice Lot-et-Garonnaise Christine BONFANTI-DOSSAT sénatrice du 47
https://videos.senat.fr/streaming/encoder1/source_3261130_2805000_3027000.mp4
Ce dossier est loin d’être clos, et la FFMC continue le combat. Des manifestations seront prochainement prévues pour rappeler notre ferme opposition au CT.
Prochains rendez-vous
Vendredi 17 février à 19h00, aura lieu la prochaine réunion mensuelle du bureau, à laquelle vous pouvez bien sûr assister (Assurance Mutuelle Des Motards, 8 Rue Aristide Briand, 64100 Bayonne).
Samedi 18 février à partir de 14h00, un point rencontre est organisé chez DUST GARAGE (12 rue Chapelet – 64200 Biarritz) par la FBF. Nous serons aussi présents pour échanger le verre de l’amitié et discuter moto.
Les 4 et 5 mars, la concession Kawasaki d’Orthez (AMO – 558 Rue Léon Blum – 64300 Orthez) organise deux journées portes ouvertes. Ce sera l’occasion de rencontrer une équipe plus que sympathique et de soutenir un partenaire de la FFMC.
Adhérer : 42 € par an pour sauvegarder votre liberté !
Adhérer à la FFMC, c’est lui donner les moyens d’agir, se regrouper pour faire vivre la solidarité sans discrimination, et travailler ensemble pour que la responsabilisation et la tolérance prennent le pas sur l’arbitraire et la répression.
Pour ceux qui ne l’on pas encore fait, vous pouvez adhérer en toute sécurité via la page adhésion en ligne : https://www.ffmc64.fr/adherer/
Nous sommes les méchants motards et vu que les FDO, aux ordres de nos dirigeants sont impuissantes face aux racailles, elles se rabattent sur les citoyens honnêtes, plus facile à dresser.
C’est un abus de pouvoirs, une frustration et un mal-être face à une société décadente.