Mercredi 25 mai, deux membres de la FFMC 64 ont participé à la sous-commission sécurité routière de la CLSPD de Bayonne (Commission Locale Sécurité Prévention Délinquance). Cette commission regroupe différents intervenants (élus locaux, services techniques de la ville, police municipale, préfecture, associations d’usagers).
Entre autres choses, le lourd tribut payé par les adolescents en 2RM a été abordé. Il faut savoir que les chiffres de l’accidentalité chez les jeunes sont catastrophiques quand on regarde les données de l’ODSR (Observatoire Départemental de la Sécurité Routière) sur le site de la Préfecture. Les représentant de la FFMC 64 ont donc parlé des interventions ERJ, et il a été immédiatement proposé par la commission de convier tous les chefs d’établissement à une prochaine réunion pour que nous puissions promouvoir les interventions et faciliter la prise de RDV.
Chose faite par la mairie de Bayonne, que nous remercions ici vivement pour sa réactivité, qui a envoyé un mail à l’ensemble des chefs d’établissements de la commune, pour les convier à une réunion d’information. 12 établissements tous secteurs confondus (public, privé, enseignement général ou professionnel) ont reçu cette invitation.
Mais au final, aucun des chefs d’établissements contactés n’a daigné répondre à cette invitation… Enfin, si, un seul, mais pour arguer du fait que le rectorat à Bordeaux ne connaissant pas la FFMC ni le programme ERJ, il ne voyait pas l’utilité de se déplacer. Il a donc fallu lui expliquer par mail que le programme ERJ bénéficie d’un agrément du Ministère de l’Education Nationale, et qu’en plus, en se donnant la peine de visiter le site de son ministère de Tutelle, il y trouverait bien la FFMC dans la liste des associations agréées au niveau national, comme le prouve la copie d’écran en fin d’article.
Voilà donc aujourd’hui où nous en sommes concernant la sécurité routière des jeunes sur Bayonne : La ville et la FFMC ont la volonté d’œuvrer pour trouver une solution pérenne à ce grave problème, mais les chefs d’établissements ne se sentent pas concernés.
Nous constatons une recrudescence de problèmes de comportement, de prise de risque, de conduites addictives, chez cette population vulnérable, mais les responsables concernés en premier lieu pour mettre en place des solutions éducatives font la fine bouche et regardent ailleurs.
Si votre ado est scolarisé à Marracq, Camus, Saint Amand, Notre Dame, Saint Bernard, Largenté, Saint Joseph, Le Guichot, Louis de Foix, Cassin, Paul Bert, Villa Pia, il semble bien que leur sécurité sur la route ou en ville n’a pas vraiment l’air d’intéresser ceux à qui vous les confiez au quotidien.