Manifestation organisée par la FBF, avec le soutien de la FFMC 64
Renseignements et détails disponibles sur la page : https://www.ffmc64.fr/event/manifestation-organisee-par-la-fbf-federation-des-bikers-de-france/
Antenne des Pyrénées-Atlantiques de la FFMC
Manifestation organisée par la FBF, avec le soutien de la FFMC 64
Renseignements et détails disponibles sur la page : https://www.ffmc64.fr/event/manifestation-organisee-par-la-fbf-federation-des-bikers-de-france/
Samedi 10 avril, 300 motards des Landes et des Pyrénées Atlantiques, partis de Mont-de-Marsan, de Dax et Pau, se sont unis pour manifester contre une directive européenne qui prévoit une mise en place au 1er janvier 2022 pour les États membres. Une délégation de Bayonne avait au préalable rejoint la FFMC 40 à Dax.
Les actions ne cesseront pas tant que ce projet ne sera pas abandonné. Prochain RDV samedi 24 avril à 13H00 au Zénith de Pau en soutien de la manifestation de la Fédération des Bikers de France (FBF), pour les mêmes motifs…
Vous aviez été nombreux à demander si nous organisions des journées « reprise de guidon ». L’absence de correspondant AFDM dans le département ne permettait malheureusement pas de le faire. Nous aurions pu solliciter l’EDSR mais la préfecture est aux abonnés absents quand on leur parle de moto.
Nous donc décidé d’organiser une sortie, ouverte à toutes les cylindrées, aux débutants comme aux plus expérimentés. Le but était de partager un bon moment en mode balade à travers le Pays Basque, et de profiter des pauses pour parler de notre passion commune autour des valeurs qui animent la FFMC : Solidarité, Egalité, Liberté.
10 motos (du 125 au 1800) et 13 participants ont donc suivi un périple de 200 km à travers le Pays Basque dans une ambiance joyeuse et conviviale, avec une belle solidarité. Pendant les pauses nous avons pu parler moto, de la fédé, de nos valeurs, des actions, de nos combats et de l’importance d’adhérer.
Du coup, un nouveau groupe Facebook a été créé (Sorties moto FFMC 64). https://www.facebook.com/groups/291058249070478 Il est ouvert à tous et vous permettra d’être informés sur les prochaines sorties moto organisées par les membres du bureau de la FFMC 64. Vous y retrouverez toutes les photos, les vidéos et les commentaires des participants
Depuis quelques années les communes ont multiplié les zones 30, assorties de tous les dispositifs possibles pour ralentir les véhicules.
Si l’objectif est louable en soi (nous sommes tous pour une conduite apaisée, notamment en centre ville), force est de constater que les aménagements sont souvent réalisés sans respect des textes en vigueur, des normes, et deviennent des obstacles dangereux pour les 2RM. Les automobilistes voient souvent une usure prématurée de leurs véhicules. Même les riverains finissent par se plaindre de nuisances sonores (décélération, choc sur l’obstacle, ré-accélération) et l’effet pervers inattendu est aussi une plus forte pollution. Et que dire des ralentisseurs et coussins usés, rainurés, se désolidarisant…
Quant à la santé des conducteurs et des passagers qui subissent des chocs répétés… Imaginez ce que ressent un blessé dans une ambulance lors du passage sur un dos d’âne, ou un chauffeur de bus qui passera des centaines de fois par mois sur ces montagnes russes.
Les 3 et 4 avril seront des journées d’action pour dénoncer le mauvais état des infrastructures et la dangerosité des aménagements. Mais tout au long de l’année vous pouvez continuez à envoyer vos observations par mail à contact@ffmc64.fr, avec la localisation exacte et si possible une photo. Ou même écrire au maire de votre commune pour l’alerter.
Pour vous aider à faire ces relevés la FFMC 64 met à votre disposition les trois fiches ci dessous :
Ces fiches vous permettront de connaître pour chaque type d’aménagement les caractéristiques techniques, géométriques, et les règles d’implantation à respecter, pour prendre les mesures sur place.
Plus nous serons nombreux à faire ces signalements, plus nous aurons de garantie de succès pour que la sécurité des 2RM soit prise en compte dans les aménagements et la gestion des infrastructures.
La préfecture, d’habitude si prompte à communiquer tout azimut en matière de sécurité routière, se fait soudainement silencieuse quand la FFMC fait des propositions concrètes.
Après la manifestation du 20 février 2021 nous avons fait parvenir à la Coordinatrice Sécurité Routière et au Directeur de cabinet du Préfet un document faisant état de propositions concrètes. Ce document leur a été transmis par l’intermédiaire du Chargé de Mission Deux-Roues Motorisé du département, donc peu de risque qu’il se perde en route…
Que demande la FFMC 64 ?
D’abord le droit de siéger à la Commission Départementale Sécurité Routière, en qualité d’association représentative d’usagers de la route, conformément à l’article 411-11 du code de la route, et comme cela se fait dans tous les départements où la demande a été faite. Nous proposons aussi des actions concrètes pour améliorer la sécurité des usagers de 2RM. Ces propositions portes sur la sensibilisation et la responsabilisation des conducteurs, plutôt que sur la répression et la culpabilisation ; une formation aux premiers secours ; une médiation avec les élus locaux pour améliorer les infrastructures et modifier les aménagements dangereux.
Mais depuis la transmission du document, le corps préfectoral reste muet. On ne peut que s’interroger sur ce silence. L’amélioration de la sécurité des usagers les plus vulnérables ne semble avoir que peu d’importance, en dehors de la répression.
Quoi qu’il en soit, nous restons ouverts pour une rencontre et faire valoir les droits des conducteurs de 2RM. Avec un peu de chance, quelqu’un finira bien par trouver un téléphone en état de fonctionnement pour proposer un rendez-vous…
L’actualité récente du parlement européen a remis sur le devant de la scène un dossier sur lequel la FFMC n’a jamais cessé de plancher : le contrôle technique. Un véritable scandale sous plusieurs aspects, qui après avoir été mis en échec en France revient par l’Europe : explications.
Le premier est la débauche de moyens engagée pour ce projet de contrôle technique, tant au niveau français qu’au niveau européen. Pourquoi ? Parce que les études montrent qu’une défaillance technique ne concerne qu’une petite minorité de l’accidentalité moto, estimé à 0.3 % de la mortalité ([étude MAIDS, rapport des Ponts et Chaussées->https://ffmc.asso.fr/vers-un-futur-controle-periodique]) ! Quel mépris pour les 99.7 % de victimes que ne concerne pas cette débauche de moyens et de deniers publics !
Le deuxième est la scandaleuse confusion des rôles qui fait que le consortium chargé d’étudier la pertinence de mettre en place le CT comporte parmi ses membres des opérateurs de contrôle technique ! Quand on propose à Dekra d’étudier la pertinence du CT, il va bien évidemment dire que ça sera très utile… même si ça le sera surtout pour son chiffre d’affaires ! Ce scandale des ces prétendus experts qui ne font en réalité que défendre leurs propres intérêts avait déjà été dénoncé en France par la FFMC depuis 2007 ! Pourtant, quand à l’époque Eric de Seynes qui dirigeait la branche deux-roues de la CSIAM (chambre syndicale des importateurs d’automobiles et de motocycles) avait suggéré l’alternative d’un contrôle à la revente – que la FFMC jugeait d’ailleurs tout aussi inutile – qui pourrait être fait dans les ateliers moto, on lui avait rétorqué que ces ateliers ne pouvaient pas prétendre être juges et parties ! Mais quand ce sont Dekra et consorts qui sont à la fois de juges et parties, c’est visiblement différent.
Dernier point scandaleux, l’étude portée devant le parlement européen, et sur laquelle il s’appuie pour recommander la mise en place du CT pour tous les États membres et pour toues les catégories de 2RM a en réalité été menée sur des cyclomoteurs (des 49.9 !) et dans des provinces espagnoles. Et c’est cette étude qui a été extrapolée à tous les pays européens et toutes les catégories, sans aucune base scientifique pour étayer cette extrapolation ! De quoi faire rougir la Haute autorité pour la transparence de la vie publique française, qui stipule bien que le fait de « communiquer délibérément à des personnes détentrices de l’autorité publique des informations erronées ou des manœuvres destinées à les tromper » est tout sauf scientifique, et s’approche dangereusement de la tromperie ! Autant demander à un fabricant d’aspirateurs si la meilleure façon d’enlever la poussière n’est pas l’achat obligatoire d’un… aspirateur !
Un dernier point sur ce qui existe déjà dans la loi française quant aux conditions de sécurité que doit présenter un 2RM : il est déjà inclus dans les textes que toute visite dans un atelier moto implique que le 2RM ne puisse ressortir de l’atelier que si et seulement s’il présente toutes les conditions techniques nécessaires à la sécurité. La responsabilité du professionnel est engagée, même si vous n’êtes allés à l’atelier par exemple que pour refaire gratuitement la pression de vos pneus ! Autant dire qu’il a tout intérêt à bien y veiller pour des raisons déontologiques, légales… et commerciales !
En résumé, on déploie donc des moyens totalement disproportionnés à la réalité du risque lié à la sécurité, et ce sur la base d’études défendues par les futurs opérateurs eux-mêmes. La FFMC le rappelle depuis plus de 40 ans : la sécurité s’obtient par l’éducation, pas par la contrainte, surtout quand cette contrainte est totalement déconnectée de la réalité au profit de faux experts qui sont de vrais affairistes, au plus mauvais sens du terme. Nous continuerons à dénoncer ce scandale jusqu’au bout, en France comme en Europe !
Les 4 et 5 mars, 140 élèves du lycée de Navarre à Saint Jean Pied de Port ont bénéficié du programme Education Routière Jeunesse proposé par la FFMC.
4 intervenants de la FFMC 64 et 3 de la FFMC 65 ont pu échanger avec des jeunes de classe de seconde. Certains sont déjà conducteurs de deux-roues motorisés, d’autre sont déjà en conduite accompagnée. Les thèmes abordés ont été variés : partage de la route, comportement, équipement, perception visuelle. Plusieurs ont pu essayer le simulateur de conduite 2RM.
La FFMC 64 remercie madame Pasquier (proviseure), madame Lafitte (CPE), le personnel du lycée de Navarre et l’ensemble des élèves qui ont permis le bon déroulement de ces deux jours d’intervention, intenses et riches en échanges.
Plus de 15000 motos dans l’hexagone, dont 500 à PAU. La mobilisation a été très forte samedi 20 février à l’appel de la FFMC pour demander la légalisation de la circulation inter-files (CIF).
La FFMC 64 remercie tous les participants, adhérents, sympathisants, les FFMC 32, 40, 65, la Fédération des Bikers de France (FBF), les clubs (avec une mention spéciale pour les Haspandars du club Euskal Herriko Semeak). Vous avez été nombreux à vous mobiliser, et nous tenons à remercier chacun d’entre vous pour cette belle mobilisation. Vos réactions positives après la manifestation ont été nombreuses sur les réseaux sociaux. Que du bonheur !
La CIF se pratique depuis que les bouchons existent, elle ne présente que des avantages en termes de sécurité et de mobilité. Il est temps de mettre fin au flou juridique actuel et d’exiger sa légalisation.
Notre message a été entendu puisque les représentants nationaux de la FFMC ont été conviés à une réunion avec la DISR (déléguée Interministérielle à la Sécurité Routière) pour évoquer l’éventuelle mise en œuvre d’une nouvelle expérimentation. Un député a aussi demandé sa légalisation dans une question écrite, déposée au Ministère de l’intérieur. https://www.motomag.com/CIrculation-interfiles-un-depute-demande-sa-legalisation.html
Cependant, à ce jour, la circulation inter-files n’est pas définie dans le code de la route. Elle n’est donc pas formellement interdite. Mais elle n’est pas pour autant autorisée car des opérations sont souvent menées par les forces de l’ordre pour la réprimer. Dans cette éventualité, la FFMC, avec l’aide précieuse de Maître Eric de Caumont, avocat spécialisé dans le Droit Routier, met à votre disposition de précieux conseils afin d’éviter la prune et réserver votre argent pour continuer à rouler en liberté (à télécharger en fin d’article)
La FFMC 64 avait aussi d’autres demandes . Elle ont été remises par écrit. La balle est dans le camp des pouvoirs publics, et notamment de la préfecture . Il appartient maintenant au corps préfectoral de démontrer sont intérêt sincère pour la sécurité des deux-roues motorisés en recevant les représentants de la FFMC 64 et prendre en compte nos propositions !
PLUS NOMBREUX, PLUS FORTS !
REJOINT LA MOBILISATION NATIONALE POUR LA LÉGALISATION DE LA CIRCULATION INTER-FILES !!! LA FFMC BESOIN DE TOI, C’EST IMPORTANT !!!
Amies motardes, amis motards et scooteristes,
Suite à la fin de l’expérimentation de la Circulation Inter-Files (CIF), la FFMC a rencontré les responsables de la Sécurité Routière (SR).
La SR a reconnu que les résultats de cette expérimentation étaient imprécis et a décidé de la renouveler. Celle-ci devrait entrer en application d’ici environ 2 mois, le temps de déposer le décret et de sa validation par le Conseil d’État.
La FFMC a très clairement exprimé à la SR, que la CIF est pratiquée par les 2RM (deux-roues motorisés) depuis que les bouchons existent et qu’une éventuelle interdiction serait inacceptable et très lourde de conséquences.
Pour toutes ces raisons, la FFMC exige la légalisation de la CIF !!!
Car il faudrait être de très mauvaise foi pour ne pas en reconnaître les avantages. C’est une question majeure de sécurité, de mobilité et une affaire de bon sens.
Par ailleurs, sa légalisation permettra qu’elle soit officiellement enseignée lors de la formation à la conduite des futurs usagers auto et moto, et donc rendue encore plus sûre…
AIDEZ LA FFMC A VOUS AIDER, CAR SANS VOUS, ELLE NE PEUT RIEN FAIRE !!!
Le Conseil national de sécurité routière (CNSR) a tenu sa première séance plénière de 2021 le mercredi 3 février. Trois rapports d’experts avaient été communiqués, en amont de cette réunion.
Le Conseil national de sécurité routière (CNSR) a tenu sa première séance plénière de 2021 le mercredi 3 février. Trois rapports d’experts avaient été communiqués, en amont de cette réunion. La teneur de ces rapports, en particulier celui qui traite de la sécurité des deux-roues motorisés, a fait réagir la FFMC, soutenue par d’autres acteurs du monde de la moto qui, ensemble, dénoncent la façon peu constructive d’aborder la sécurité routière en général, et surtout celle des deux-roues motorisés. Comme si rien n’avait changé : pourtant l’accidentalité moto ne cesse de baisser alors que le parc ne cesse d’augmenter, et qu’en expliquer et renforcer les raisons serait sans doute une excellente piste !
Dès le titre du rapport qui concerne les deux-roues motorisés (2RM), l’angle choisi est évident : « vers un usage adapté à leur vulnérabilité ». Ces pseudo-experts qui veulent notre bien ne nous estiment pas capables d’en avoir nous-mêmes conscience. C’est un rapport à charge, nous avons à faire à des procureurs.
Voici la réponse de la FFMC à propos du rapport des experts du CNSR, qui n’a valeur que de proposition selon le président du CNSR et la déléguée interministérielle à la sécurité routière. (pour voir le rapport)
Répression à tous les étages et c’est le tout premier axe. Sans oublier la destruction du rapport de confiance assurés/assureurs.
Rien de nouveau, absolument rien… Tout a déjà été proposé, étudié, abordé, rejeté pour des raisons diverses et variées, depuis le rapport Guyot en 2008 jusqu’à dernièrement dans les commissions de ce Conseil, en passant par les États Généraux et la Concertation sur le 2RM.
Bis repetita, avec des mesures également déjà discutées, déjà rejetées… Le 2RM doit être visible pour se protéger lui-même du non-respect des règles de base du Code de la route par les autres usagers. Quelle trouvaille ! Mais où est le « vivre ensemble » ? Qui est vulnérable ? Quant au jaune partout, on peut en reparler si vous voulez…
Quelle méconnaissance des motards et du monde de la moto. Pourquoi croyez-vous que le parc soit vieillissant ? Et qui pourra se payer ces véhicules ? Et où sont les constructeurs dans ce Conseil ?
Enfin ! Elle devrait être l’axe 1 ! Nous le demandons depuis des lustres. Mais à vous lire, quelle méconnaissance de la formation et du permis moto… Quel mépris pour les formateurs et leurs compétences.
Enfin ! Elles devraient être l’axe 1 bis ! Quid des propositions faites par la FFMC depuis 40 ans ?
Le nouveau slogan de la DSR, c’est « vivre ensemble », mais apparemment, sans les 2RM qui sont des gens dangereux, responsables dans tous les cas de leurs accidents, mal formés, mal équipés, inconscients de leur propre sécurité. Et pourtant depuis 40 ans, la mortalité moto n’a cessé de baisser : plus de 1000 tués par an pour 300 000 usagers fin des années 70 à 600 tués (même si bien-sûr c’est toujours trop !) pour 3M d’usagers de nos jours. Soit VINGT fois moins. Et nous sommes les mauvais élèves de la sécurité routière ?
C’est pourquoi nous demandons un moratoire immédiat. Un STOP. Et une remise sur le métier de l’ouvrage avec une réelle concertation.
Les 2RM sont des usagers vulnérables comme les autres et nous demandons le même traitement, sans aucune stigmatisation. Nous représentons 22 % des tués pour 2 % du trafic ? Donnez au moins 22 % de crédit à nos compétences, à nos connaissances, à notre expertise. Donnez-nous 22 % du budget de la sécurité routière, nous saurons quoi en faire.
Les améliorations de la SR des 2RM ne PEUVENT pas se faire sans les usagers concernés, nous le savons et vous le savez, car notre passé commun a dû vous l’apprendre.
Nous nous y engageons ici : nous n’accepterons pas ce retour en arrière de 15 ans sur ce sujet qui NOUS concerne, NOTRE SÉCURITÉ.
C’est la pratique qui donne l’expertise et c’est la raison de notre présence au CNSR, parlement de la SR : nous sommes pratiquants, nous sommes les experts, nous sommes 3 millions et vous ne déciderez pas de l’avenir de la moto sans nous.