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Consultation européenne sur le contrôle technique !

Dans le contexte que nous connaissons concernant le contrôle technique en Europe, l’EU lance une consultation qui se termine à la fin de ce mois d’octobre (1er novembre précisément), et à laquelle plus nous répondrons, mieux ce sera !

Explications :

La Commission européenne a publié une feuille de route sur la « Sécurité des véhicules – révision du paquet contrôle technique de l’UE ». Il s’agit en partie d’une modification du champ d’application de la directive nouvelle ou révisée 2014/45/CE pour inclure les deux et trois roues motorisés. Vous pouvez trouver l’annonce ici : https://ec.europa.eu/info/law/better-regulation/have-your-say/initiatives/13132-Vehicle-safety-revising-the-EU%E2%80%99s -roadworthiness-package_en. Vous trouverez plus d’informations dans le document ci dessous (pas de panique, il est en langue française).

Pensez à modifier la langue si besoin en « français » en haut de page, puis dans le chapitre « La commission aimerait connaitre votre point de vue », cliquez sur « donnez votre avis »…

Il faudra ensuite vous inscrire, suivez la procédure !

Contrôle technique : Discuter avec le ministère ne signifie pas cesser la lutte !

C’est tout le contraire : la FFMC a toujours tout fait pour lutter contre un CT moto qu’elle juge inutile. Donc quand un ministre nous propose de tout faire pour y échapper malgré la directive européenne, nous y travaillons avec lui, c’est la mission confiée au national de la FFMC.

Rappel : En 2012, la France a voté NON pour la mise en place d’un contrôle technique donc les discussions en cours ne sont que la continuité d’un travail engagé depuis plusieurs années et cela grâce aux fortes mobilisations de la FFMC à l’époque et tout le travail accompli depuis.

Premier objectif : Annulation du décret paru cet été. Cependant, ce décret ne peut être abrogé que par un autre décret, c’est uniquement pour cette raison que l’abrogation n’est pas encore faite.  Il ne s’agit en aucun cas de négociation mais bien de tout faire pour abroger le décret de CT.

Deuxième objectif : Trouver des alternatives à un contrôle “administratif” par le biais d’autres mesures, comme cela peut se faire dans d’autres pays européens.

La FFMC a toujours été et reste opposée à un CT sous quelque forme que ce soit, même « simplifié » ou « visuel »

Nous refusons aussi un contrôle à la revente. Ce serait une porte ouverte pour la mise en place d’un CT élargi dans les années à venir s’il se fait dans des centres type Dekra. Les pros ont déjà une obligation de contrôle de sécurité avant de rendre un 2RM à son propriétaire : leur responsabilité est donc engagée !

Un travail se fait donc en ce moment même entre la FFMC, la FFM, la Mutuelle des Motards, la DISR et le Ministère des transports afin de présenter un dossier devant la Commission Européenne. Dans les grandes lignes, l’objectif est de lister toutes les mesures déjà mises en place pour la Sécurité Routière et celles qui pourraient l’être. Cette discussion est engagée avec le ministre pour qu’il n’y ait pas de contrôle technique mais qu’on mette en place des solutions efficaces en matière de sécurité routière en particulier.

Malgré les promesses du gouvernement et les discussions en cours nous restons vigilants
Nous avons un peu de temps devant nous puisque quoi qu’il arrive il n’y aura pas de CT 2RM en 2022. Et comme le temps d’action proposé par le Ministre des transports est très court puisqu’il parle de deux mois (donc au pire avant la fin 2021), si le décret du 11 août n’est pas abrogé avant la fin de l’année, nous reviendrons dans les rues. Et en face ils en sont conscients.

Comment garantir la bonne sécurité d’une moto achetée d’occasion ?

  • Faire vérifier la moto en question chez un concessionnaire ou petit garagiste ou centre d’expertise (type Daf’Okaz, Motoexpert, etc.) en accord avec le vendeur.
  • Acheter chez un professionnel. En cas de litige, l’acheteur est protégé par une garantie commerciale qui s’ajoute à la garantie légale (qui s’applique dans tous les cas même entre particuliers).

Pour info

  • Sur la période 2016-2020, sur les 18 000 sinistres étudiés à la Mutuelle (selon les rapports d’expertise Mutuelle des Motards), 97,64% des motos accidentées étaient en état normal ou bon, 0,4% des motos ont été identifiées comme « dangereuses » principalement pour des raisons de pneumatiques
  • Entre 2010 et 2020, le taux de mortalité 2RM a baissé de 32% chez les motards et de 60% chez les cyclomotoristes, Sur la même période le parc a évolué de 3,8 millions à plus de 4,52 millions à fin 2019 (Source étude Fichier Véhicules Assurés / AGIRA)

Lettre d’information Septembre 2021

Salon du deux-roues

La foire de Pau 2021 a été confirmée par la Préfecture du 17 au 26 septembre 2021 et donc le salon ROUTE 64 (salon des deux-roues) se tiendra du 18 au 20 sept inclus.

Nous serons heureux de pouvoir vous retrouver sur le stand FFMC 64, qui sera situé dans le hall ASPE. Vous pourrez vous essayer au simulateur 2RM et ce sera aussi, et surtout, l’occasion de pouvoir échanger sur tous les sujets qui concernent les motards.

La FFMC 64 dispose d’invitations gratuites. Vous pouvez en faire la demande par mail à : contact@ffmc64.fr

Ces places étant en nombre limité, la priorité sera dans un premier temps réservée aux adhérents à raison d’une place par demande.

Contrôle technique

Vendredi 3 septembre, une réunion s’est tenue avec le Ministre des Transports, J-B Djebbari.

Assistaient à cette réunion, Sébastien Poirier pour la FFM, Didier Renoux pour la FFMC, le ministre, son directeur de cabinet et un scientifique de ses services, Cédric Bozonnat pour la DGEC, Mme Gautier-Melleray, déléguée interministérielle à la sécurité routière, et Sacha Houlié, député de la Vienne, motard, et soutien efficace de nos revendications tant auprès du ministre, du président, que du parlement.

Plusieurs pistes de réflexion ont été évoquées par les divers interlocuteurs, dont les nôtres, sur les sujets de la sécurité routière (équipement, formation, infrastructures, soit tous nos axes de travail), de la pollution, et bruit excessif, avec des réflexions à mener à la fois sur le plan réglementaire et sur le terrain :

  • Concernant les infrastructures, faire reconnaître le guide du CEREMA. C’est une demande que nous avons formulée à de nombreuses reprises et qui est également à l’étude au sein du CNSR.
  • Pour lutter contre la pollution, les scooters utilisés dans le cadre professionnel (livraison) seront incités financièrement à se convertir à l’électrique, ce qui permettra également de lutter contre le bruit. Il est également envisagé une aide pour remplacer les vieilles motos par des plus récentes, neuves et d’occasion (et pas seulement électriques !).
  • Le ministère veut poursuivre l’expérimentation des radars méduses, bien que nous ayons souligné qu’un radar n’a jamais eu de vertu éducative (mais cette mesure est déjà votée dans la LOM, donc rien de nouveau). D’autres pistes sont également envisagées, comme nos Relais Motards Calmos.
  • De son côté, la DSR prévoit une campagne de communication sur l’équipement.
  • Il est également prévu un travail sur le permis, sachant que nous avons rappelé qu’il faut un module 2RM dans le permis auto, le partage de la route bien expliqué étant porteur de sécurité, comme l’inter-files.

Dans les deux prochains mois qui arrivent nous allons avoir plusieurs réunions avec le ministère afin de monter un dossier, que nous allons préparer avec la FFM et le concours du député Houlié.

C e dossier sera présenté à l’Union Européenne en vue de se soustraire au CT en présentant des alternatives. Ce que d’autres pays de l’union européenne ont fait (Danemark, Finlande).

Entendons-nous bien, il ne s’agit pas d’un CT plus souple ou moins contraignant, mais bien de trouver des alternatives sur les sujets sur lesquels nous travaillons depuis plusieurs années, comme la sécurité (équipement, infrastructures), l’éducation (permis auto et moto), le bruit et la pollution.

L’objectif de toutes les personnes présentes à la réunion (le président de la République a donné instruction à son ministre de faire ce qu’il faut pour qu’il n’y ait pas de CT) est bien l’annulation du décret paru cet été. Dans un premier temps il va donc rester « suspendu » en attendant d’être purement et simplement abrogé.

Le ministre s’est montré à l’écoute, avec une volonté d’avancer vite au vu du calendrier mis en place.

Vous noterez donc, que ce que nous prônons depuis plusieurs années est enfin pris en compte, notamment la prévention et la formation.

« C’est bien, diront certains, mais les élections approchent et le gouvernement cherche à séduire les électeurs. » C’est tout à fait possible mais c’est aussi à nous d’utiliser ces élections pour faire avancer nos dossiers, d’autant plus que le sujet du CT devrait être plié bien avant les élections puisque la date fixée est dans deux mois.

Les choses semblent donc enfin aller dans le bon sens. Nous n’avons pas encore gagné la guerre mais nous venons de remporter une belle victoire.

Salut fraternel


Pour le Bureau FFMC 64
Christophe Boulais, coordinateur

Communiqué de presse FFMC 64

Après le feuilleton du contrôle technique de cet été, une rencontre est programmée vendredi 3 septembre entre le ministre des transports et des représentants de différentes associations, dont la FFMC.

La FFMC, depuis les premières velléités de sa mise en place, a largement démontré l’inutilité d’un CT moto. L’Assemblée nationale et le Sénat s’étaient prononcés contre1 cette proposition européenne dès 2012.

Les opposants à la moto et les principaux opérateurs en matière de contrôle présentent faussement ce contrôle technique comme un remède contre le bruit, la pollution et la mortalité routière. Il est nécessaire pour la FFMC de rétablir quelques vérités :

  • Le bruit excessif d’une minorité est une préoccupation pour la FFMC. Nos valeurs incluent avant tout le respect d’autrui. Mais il ne faut pas se leurrer, ceux qui sont concernés auront tôt fait de mettre leurs véhicules en conformité pour passer le CT puis, une fois la formalité effectuée, feront l’opération inverse. Un CT n’améliorera pas la situation actuelle, alors qu’il serait bien plus cohérent d’utiliser les forces de l’ordre pour veiller à la simple application de l’article R318-3 du code de la route qui est très clair sur ce point.
  • En matière de pollution, le rapport de l’ANSES² « Particules de l’air ambiant extérieur – Impact sur la pollution atmosphérique des technologies et de la composition du parc de véhicules automobiles circulant en France » de 2019, recommande d’augmenter la part modale du deux-roues motorisé pour améliorer la qualité de l’air ; les 2RM ne représentant que 0,5 % de la pollution du parc roulant tous véhicules confondus. Par le jeu des normes, les constructeurs ont réduit considérablement les émissions polluantes des 2RM. De plus, le contrôle ne sera possible que pour les motos les plus récentes et seulement pour le CO2 puisque c’est la seule notion qui existe sur les cartes grises, et depuis peu de temps, donc on ne pourra contrôler que les plus performantes, et pas les plus « gênantes ». Un CT n’apportera donc aucun bénéfice sur ce plan.
  • Concernant l’état général des 2RM, il apparait très clairement dans deux études, le rapport MAIDS3 et le rapport SaferWheels4 commandités par la Commission Européenne, que les défauts techniques n’étaient contributifs que dans 0,3 à 0,4 % des accidents. Les statistiques des mutuelles et assurances en France montrent aussi que l’état technique des motocycles ne joue qu’un rôle très marginal dans les accidents.

Les motards prêtent un soin particulier à leur moto. Aujourd’hui, les constructeurs automobiles préconisent des visites tous les 30 000 km en moyenne, alors que pour une moto elles ont lieu entre 6 000 et 12 000 km. Cette fréquence permet de déceler plus tôt une éventuelle défaillance. De plus chaque motard apprend, dans le programme du permis, à contrôler son véhicule sur des points essentiels pour sa sécurité (pneus, freins, suspension, éclairage), sachant que le moindre souci pourrait être fatal.

Au fil des évènements il est apparu clairement que la mise en place d’un CT moto n’avait d’autre but que de satisfaire l’appétit des enseignes de contrôle technique qui lorgnent depuis des années sur l’importante source de profit que représenteraient les 4 millions de 2 et 3RM aujourd’hui en circulation. Le lobbying forcené de DEKRA auprès de la commission européenne, en finançant une étude partiale, incomplète et aux résultats biaisés en est la preuve.

Pour sa part, la FFMC considère que la formation des usagers de la route, les aspects comportementaux, l’infrastructure et l’application des règles de circulation existantes jouent un rôle beaucoup plus important dans la sécurité routière que les contrôles techniques périodiques ne le feront jamais.

Autre point d’importance : le gouvernement se cache souvent derrière l’Europe pour justifier certaines de ses décisions.  Or, dans le cas du CT moto, la directive européenne 2014/45/UE précise que, « les états membres peuvent exclure les motos de l’application de la directive (…) lorsque l’état membre a mis en place des mesures alternatives de sécurité routière pour les véhicules à deux ou trois roues, en tenant notamment compte des statistiques pertinentes en matière de sécurité routière pour les cinq dernières années » (article 2, §2, point 7 de la directive), ce qui est le cas de la France.

Pour toutes ces raisons, la FFMC s’oppose au CT pour les motos et demandera le 3 septembre au gouvernement Français d’annuler (et non pas simplement suspendre) le décret qui instaurait ce contrôle. En cas de désaccord, les motards reprendront le chemin de la rue pour des manifestations et des actions qui pourront prendre les formes les plus inattendues.

1https://www.senat.fr/leg/tas12-013.html

2https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2014SA0156Ra-Emission.pdf

3http://www.maids-study.eu/

4https://op.europa.eu/fr/publication-detail/-/publication/66f0d3fe-c529-11e8-9424-01aa75ed71a1/language-en/format-PDF/source-search

Prévention ou stigmatisation ?

Nous avons remarqué que du côté d’Oloron, des contrôles visant spécifiquement les 2RM étaient régulièrement mis en place depuis le début de l’année, à grand renfort de publicité dans la presse. La sous-préfecture allant jusqu’à effectuer des dépistages de stupéfiant avec des équipes cynophiles spécialisées.

Bien que sur le principe un contrôle routier ne pose pas de problème, la FFMC 64 a tenu à expliquer aux autorités, et au journal Sud-Ouest qui s’est fait l’écho de l’autosatisfaction préfectorale, que des opérations discriminantes de cet ordre n’apportent rien en terme de prévention.

Dans un courrier envoyé le 16 juillet nous avons notamment souligné que : « Outre l’aspect stigmatisant, ciblé, répressif, répétitif, de ces actions, nous constatons que les chiffres cités posent un problème quant à la sur-accidentalité dans cette sous-préfecture (…) On peut donc se poser la question de l’efficacité de ce genre d’action. La même action avait été menée en février… Mais sans effet sur les statistiques d’accidents qui, selon l’article, augmentent considérablement, ce qui nous touche particulièrement et que nous déplorons. »

Nous avons aussi rappelé que La FFMC prône depuis 40 ans, l’éducation, la prévention, le continuum éducatif, le dialogue, notamment avec les jeunes utilisateurs.

Force est de constater que ni les élus, ni les pouvoirs publics ne semblent enclins à explorer cette voie pour sensibiliser les conducteurs de 2RM, malgré nos demandes répétées.

De plus, nous avons aussi souligné que nous devions aussi participer à une opération de prévention proposé par la préfecture cet été (point d’accueil gratuit, pause-détente, sensibilisation à la sécurité, entretien des 2RM), sur un axe très prisé des 2RM sur notre département, en collaboration avec la mairie de Larceveau et d’autres associations. Malheureusement la préfecture a reporté puis annulé cette opération sans explications, ce qui est dommageable pour l’image des pouvoirs publics car une telle manifestation aurait permis de montrer que ces derniers ne sont pas seulement obsédés par la répression. Seule une journée « reprise de guidon » a été organisée par la Coordinatrice de Sécurité Routière, mais au dernier moment les places offertes ont été considérablement réduites, ce qui fait que peu de conducteurs de 2RM ont pu en bénéficier.

A ce jour, ni la préfecture, ni le journal Sud-Ouest n’ont donné suite.

Contrôle technique : suspension du décret

Le nouveau contrôle technique des deux-roues a été «suspendu jusqu’à nouvel ordre» sur demande du président de la République, a indiqué jeudi le ministère des Transports à l’AFP, un jour après l’annonce de son instauration.

Dès l’annonce du décret la FFMC avait immédiatement riposté : les antennes ont alerté les députés et sénateurs présents, l’info a été relayé sur les réseaux sociaux (ce qui a provoqué un tollé général des motards en France), et un communiqué de presse a été envoyé à l’ensemble des médias. La colère a soufflé jusqu’à l’Elysée.

Résultat : le lendemain de cette mobilisation générale, le Président de la République décidait de suspendre le décret. L’approche des élections et la crainte de voir les motards descendre dans la rue ont infléchi le gouvernement.

Selon une porte-parole du ministère, « après une discussion le 12 août avec le chef de l’État, le ministre Jean-Baptiste Djebbari a convenu avec les fédérations de se retrouver à la rentrée pour échanger largement sur les différents sujets les concernant. »

Mais nous ne sommes pas dupes. Cette « suspension » du décret d’application du Contrôle Technique Périodique et Obligatoire n’est bien qu’une suspension d’un décret mal ficelé, incomplet, et inutile mais certainement pas une annulation.

Le CT reviendra tôt ou tard mais notre réponse sera toujours la même : NON !

La FFMC ne cessera de répéter l’inutilité d’un contrôle technique pour les 2 et 3 roues motorisés en s’appuyant notamment sur le rapport MAIDS qui met en évidence que les accidents causés par une défaillance technique du véhicule ne représentent que 0.3% pour les 2RM (contre 20% pour les autos et les PL), alors que les défauts d’infrastructures routières sont bien plus dangereux pour les usagers fragiles.

En attendant la reprise des discussions, nous réfléchissons d’ors et déjà aux actions à mener dès la rentrée pour continuer à peser sur les débats. Un combat n’est jamais perdu d’avance, sauf pour celui qui renonce.

Contrôle technique : trahison gouvernementale

La ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, et son acolyte chargé des transports, Jean-Baptiste Djebarri, ont décidé en loucedé de promulguer un décret pour imposer le CT aux 2RM.

Et pourtant, des discussions étaient en cours avec les associations, dont la FFMC, donc rien ne pressait. Même du point de vue européen, les mesures françaises ayant permis de faire baisser le nombre de morts sur les routes pouvaient faire espérer l’abandon de la mesure ; d’autres pays, comme le Danemark ayant opté pour un alternative plus efficace et surtout moins onéreuse.

Pire : le texte modifie les conditions d’agrément des centres pour tous les contrôles techniques, y compris autos, à partir du 1er janvier 2022. Les conditions listées dans le décret sont telles que, à terme, seuls les plus grands groupements comme Dekra-Norisko, SGS, pourront faire ces contrôles. Or ce sont ces mêmes groupements qui ont dicté leur loi à la commission européenne par un lobbying éhonté, basant leurs dires sur des études biaisées.

Il y a fort à parier que, à l’instar de notre ancien premier ministre qui a rejoint le conseil d’administration d’Atos, entreprise dont l’une des activités est liée au recouvrement des amendes générées par les radars automatiques, après avoir imposé le 80, l’un ou l’autre des protagonistes liés à ce décret se verra grassement remercié par Dekra et consorts dans les mois à venir. Cela s’appelle pudiquement un retour sur investissement.

En tout état de cause, nous ne resterons pas les bras croisés. Il y a le terrain juridique, et il y a les actions de terrains. Mais pour les actions futures il faudra être plus nombreux, beaucoup plus nombreux. 30 000 manifestants en France lors des dernières manifestations alors que nous sommes 2,3 millions à rouler, ce n’est pas assez. Sauf si vous préférez payer…

La FFMC demande un droit de réponse à M6

Suite au reportage diffusé le 4 juillet 2021 dans le cadre du magazine 66 minutes sur M6, la FFMC a fait part de son profond mécontentement en découvrant que les propos de notre représentant avaient été tronqués.

Il ne fait aucun doute, au visionnage, que M6 a monté un document à charge contre les motards, loin de toute éthique et de la déontologie que l’on attend de journalistes dignes de ce nom.

La FFMC a donc décidé d’exiger un droit de réponse afin de rétablir la vérité et d’exposer son point de vue en toute impartialité.

Outre les courriers et mails envoyés par les antennes, tous les adhérents et sympathisants de la FFMC sont invités à en faire de même à titre individuel.

Pour cela, rien de plus simple : il vous suffit de télécharger le modèle de courrier ci-joint. Vous pouvez le personnaliser si nécessaire. Il ne reste qu’à le signer puis l’envoyer à l’adresse indiquée dessus.

Vous pouvez aussi envoyer ce courrier par mail en suivant le lien suivant :

https://d6tizftlrpuof.cloudfront.net/live/i/600fcad543059d3de1500a27/8308fd5cc00b64c02a9f2638596ca579b54a9685.html?reset puis, il suffit de cliquer sur « je veux donner mon avis » et « continuer », et de choisir comme option proposée « un autre sujet ». Il n’y a plus ensuite qu’à faire un copier-coller du texte.

Plus nous serons nombreux à envoyer ce courrier, mieux nous serons entendus. Une force perçue est une force respectée.

Plus nombreux, plus forts !

M6 : reportage ou ingénierie sociale? Quand la TV formate les esprits…contre les motards

Peut-être avez vu le magazine 66 minutes sur M6 diffusé dimanche 4 juillet à 17h20. L’un des sujets était consacré aux nuisances sonores dont se plaignent des riverains en vallée de Chevreuse. L’entame du documentaire, reprise sur la page FB de M6 annonce la couleur : « Avec l’arrivée des beaux jours, des villages sont pris d’assaut par des milliers de motards. Un supplice pour les riverains qui vivent aux abords des routes et ne supportent plus les nuisances sonores… » Le motard est déclaré coupable avant même d’avoir été entendu.

D’abord un reportage tout à fait anodin sur une pauvre famille qui habite depuis 4 ans dans la Vallée de la Chevreuse où le bruit incessant des motos empêchait notre gentille famille de prendre ses repas sur la terrasse.  La cheffe de famille a avoué ne pas avoir été interpellée, lors de l’achat, par le fait que la maison était située à un carrefour sur une départementale très passante, surtout le weekend. Peut-être que l’agence immobilière lui a fait visiter le bien vers 23h00 en lui cachant que cette route touristique au cœur de la vallée de Chevreuse, dans les Yvelines, est très prisée des touristes et des vacanciers qui la parcourent tout au long de l’année en auto, moto, camping-car, en autocar…

Ensuite, le journaliste nous montre un jeune motard écervelé, avec moins de 8 mois de permis, et absolument pas représentatif des 2,5 millions de motards recensés en France, qui nous montre tout fiérot comment enlever la chicane db-killer de son pot d’échappement Leo Vince. Bien sûr, le journaliste a oublié de préciser qu’il est interdit de changer de pot d’échappement sans refaire passer une homologation à sa moto et ce, même si le pot est lui-même homologué. Ce n’est pas un mensonge…juste une omission de taille. Et une tentative de généralisation tendant à faire croire que tous les motards se livrent à cette pratique.

Puis on poursuit avec le maire de la commune qui fait des mesures de son et nous présente une jolie courbe qui montre que le bruit est incessant dans sa commune. Le maire ne manque pas d’incriminer les motards, mais il est dit qu’on ne peut pas distinguer le bruit d’une moto d’une voiture ou d’un camion puisque la mesure de bruit est de 6 heures à 22h, et en réalité, à l’image la courbe de bruit est plate (ce qui est étrange pour une courbe de bruit).

Retour sur les motards et la Gendarmerie qui fait des contrôles :il y a bien un jeune motard qui s’est fait choper mais le délinquant avait son db-Killer sur lui, donc il a pu repartir. Damned !

Le clou arrive quand le gendarme nous dit que c’est le fabriquant qui fixe le niveau sonore et que la gendarmerie ne peut rien faire. Sauf que, il aurait été plus honnête et déontologique de la part du journaliste de reconnaître que la norme euro 4 limite le bruit à 80 db, et de plus rend le db-killer inamovible.

Coupage et montage : les deux mamelles du formatage des esprits

20 petites secondes sont accordées en fin de reportage à un représentant de la FFMC 78 qui explique le point de vue de la fédération mais à ce stade du documentaire, on l’aura compris la messe est dite : les motards sont de vilains sauvageons qui troublent le repos des riverains et trafiquent leurs motos. Notre représentant avait pourtant livré suffisamment d’arguments pour clarifier les choses et trier le bon grain de l’ivraie, mais nous avons appris peu de temps après que la direction de M6 a dépossédé le réalisateur de son documentaire pour faire des coupes et des montages en vue de l’orienter contre les motards.

Luc Pelletier, coordinateur de la FFMC 78, précise les choses : "Le réalisateur avait contacté à l'origine la FFMC 78 pour faire un reportage équitable sur le bruit moto en Vallée de Chevreuse, lieu de défoulement de certains motards le weekend. La FFMC 78 était invitée exprimer son point de vue et celui de la FFMC nationale. Ce reportage devait être diffusé le 27 juin mais a été reporté d'une semaine… parce que le résultat du montage ne "plaisait" pas à un responsable de M6! Et ce, contre l'avis du réalisateur qui a refusé de "signer" le reportage. 
Au final : Diffusion du reportage à charge contre la moto où tous les anti-motos ont pu s'exprimer largement sans contradiction… le représentant de la FFMC78 n'a eu droit qu'à une banalité de quelques secondes (son intervention a été coupée au montage par la direction de la chaîne)"

Le reportage en lui-même ne ment pas de façon éhontée, mais les coupes et le montage donnent une vision tronquée de la réalité. On focalise sur un détail, puis on généralise en jetant l’opprobre sur un groupe (en l’occurrence les motards) à cause du comportement de quelques individus.

Moto-phobie et ingénierie sociale

En réalité, M6 participe à la mise en place d’une ingénierie sociale concernant le CT moto et la moto-phobie ambiante. L’ingénierie sociale consiste à parler et encore parler d’un sujet même, souvent en omettant certains détails qui permettraient d’avoir une vision objective, pour finir par le faire accepter même si au départ on était contre. Cette pratique est utilisée pour toute sorte de sujets : influence sociale et politique, idéologie ultra sécuritaire, écologie punitive, privatisation des services publics, banalisation de la discrimination…

Doit-on s’en étonner ? Non, quand on regarde les liens puissants qui unissent les patrons de presse en général, et de chaîne TV en particulier, avec le pouvoir en place, quel qu’il soit.

Nul doute que l’on devrait bientôt voir fleurir des reportages du même tonneau sur l’ensemble des chaînes TV françaises.

La moto-phobie rampante est à l’œuvre à différents niveaux : ZFE, stationnement payant pour les 2RM, contrôle technique, contrôle ciblés et discriminants dans certains départements (dont le 64), etc.

Notre société est une structure où tout ou presque a été rationalisé, où tout ou presque a été pensé afin de déterminer et de contrôler les individus évoluant dans ce milieu. C’est aussi cela l’ingénierie sociale. Cette rationalisation est plus ou moins importante selon les cas, mais plus elle est grande, plus les libertés se réduisent. Or la moto, est une liberté. Notre liberté !

Assemblée Générale 2021 FFMC 64

L’assemblée générale ordinaire de la FFMC 64 aura lieu le DIMANCHE 13 JUIN 2021 à 10h00 au Camping Mosqueros, 260 rte Bayonne, 64270 SALIES DE BÉARN.

L’assemblée générale ordinaire de la FFMC 64 aura lieu le DIMANCHE 13 JUIN 2021 à 10h00 au Camping Mosqueros, 260 rte Bayonne, 64270 SALIES DE BÉARN.

Après les bilans de l’année au plan moral et financier et le renouvellement d’une partie du conseil d’administration, nous aborderons les objectifs pour l’année 2021. Des questions diverses pourront aussi être abordées par les adhérents. 

L’assemblée est ouverte à tous. Cependant, conformément à nos statuts, seuls les adhérents à jour de cotisation auront le droit de voter pour la désignation des nouveaux membres du conseil d’administration et pour adopter les mesures prises en assemblée. Les candidats pour le conseil d’administration devront en outre être adhérents depuis un an révolu.

Il sera possible de se restaurer sur place (pizzas au choix, dessert, café) au prix de 10 € par personne.

A l’issue de l’assemblée (après le repas), une sortie moto sera organisée au départ de Salies de Béarn.

Pour participer à l’assemblée générale il vous suffit de télécharger le document ci dessous.

Si vous ne pouvez pas venir, il vous est possible de donner pouvoir à un autre adhérent pour voter. Seul le modèle de délégation de pouvoir téléchargeable ci-dessous sera accepté comme valide.

Toute délégation établie sur un autre modèle ou sur papier libre ne pourra pas être prise en compte.

Confirmation

Vous pouvez aussi remplir le formulaire ci-dessous pour confirmer votre participation.